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  • Forces Françaises de l'Industrie

    Created in 2019
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  • Location

    6 Rue Muller, 75018 Paris, France

    Paris

    France

  • Engaged entities

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    83 124
  • Added in Motherbase

    5 Mar 2024, 6:55 a.m.
Description
  • Value proposition

    [Automatic translation follows] A club for people who want to help, support, invest to reindustrialize France.

    A club founded by entrepreneurs, for entrepreneurs, and managed by entrepreneurs. But a club open to those who have not yet dared, to those who hesitate, to those who will never take the step but who want to help, support, invest and be part of a collective and benevolent brain to reindustrialize France.

    We are convinced that policies, if they can improve our working environment, will not be able to create jobs themselves. It is up to us to take our part. So let's do it, all together.

  • Original language

    Un club pour des personnes qui veulent aider, soutenir, investir pour réindustrialiser la France.

    Un Club fondé par des entrepreneurs, pour des entrepreneurs, et géré par des entrepreneurs. Mais un club ouvert à ceux qui n’ont pas encore osé, à ceux qui hésitent, à ceux qui ne feront jamais le pas mais qui veulent aider, soutenir, investir et faire partie d’un cerveau collectif et bienveillant pour réindustrialiser la France.

    Nous avons la conviction que les politiques, s’ils peuvent améliorer notre cadre de travail, ne pourront pas créer des emplois eux-mêmes. C’est à nous de prendre notre part. Alors faisons-le, tous ensemble.

Entity interactions
Entity TypeTweets Articles
FEEF (Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France) FEEF (Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France)
foodtech
Other

21 Mar 2025


Pangolin Defense Pangolin Defense
manufacturing
Other

31 Dec 2024


Volkswagen Volkswagen
transporttech, Motor Vehicle Manufacturing
Other

17 Mar 2025


BNP Paribas CIB BNP Paribas CIB
Financial Services
Other

13 Mar 2025


NAVAL GROUP NAVAL GROUP
Defense and Space Manufacturing
Other

14 Mar 2025


FRANCE 24 FRANCE 24
Broadcast Media Production and Distribution
Other

19 Mar 2025


BAE Systems BAE Systems
Other

13 Mar 2025


Tikehau Capital Tikehau Capital
Financial Services, fintech, proptech
Other

14 Mar 2025


FinX FinX
greentech, transporttech, Machinery Manufacturing, cleantech, manufacturing
Other

12 Mar 2025


Syntagme, communication & influence Syntagme, communication & influence
Public Relations and Communications Services, consulting
Other

1 Mar 2025


Radars
Forces Françaises de l'Industrie
1 week, 1 day ago 227 41

Dominique Voynet, anti-nucléaire déclarée, nommée au Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire (HCTISN).

Hier, Antoine Armand, ex-ministre de l’Économie et député de Haute-Savoie, diffusait sur ses réseaux une lettre adressée à la présidente de l’Assemblée nationale. (En pièce jointe).

Cosignée par Raphaël Schellenberger, député du Haut-Rhin, elle demande à Yaël Braun-Pivet de revenir sur la nomination de Dominique Voynet à l’HCTISN.

L’HCTISN est l’une de ces instances indépendantes dont notre République regorge et dont le nombre n’aurait rien à voir avec nos déficits publics. Créée en 2006, elle est dédiée à l'information, la concertation et le débat sur les risques liés aux activités nucléaires. Elle veille à informer le public sur l'impact de ces activités sur la santé, l'environnement et la sécurité #nucléaire.

Elle est composée de 40 membres nommés pour six ans par décret. Ces derniers sont parlementaires, représentants des commissions locales d'information, membres d’associations de protection de l'environnement, responsables d'activités nucléaires, membres d’organisations syndicales ou personnalités qualifiées.

Sa fiche Wikipédia suggère que cette diversité garantit une représentation équilibrée des différentes parties prenantes.

Ce comité émet des avis sur diverses questions relatives aux risques nucléaires et propose des mesures pour améliorer la transparence dans ce domaine.

Antoine Armand et Raphaël Schellenberger ont été respectivement rapporteur et président d’une commission d'enquête parlementaire que nous avons suivie de près sur cette page. Visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique du pays, elle a organisé des auditions de grande qualité.

C’est forts de leur légitimité sur le sujet que ces deux hommes ont écrit leur « stupéfaction » de voir nommée à l’HCTISN Dominique Voynet, une personnalité qui aurait déclaré en décembre dernier : « qu’elle aurait aimé saborder le nucléaire français ».

Soulignant l’approche « dogmatique » et les propos « inexacts » qu’elle aurait tenus devant leur commission d’enquête parlementaire, les deux hommes alertent : « Nous ne devons pas renouer avec des décennies d'approches militantes et irrationnelles, qui n'ont eu pour seul effet que d'affaiblir notre filière nucléaire et de freiner une transition écologique pragmatique et ambitieuse. »

Pour rappel, plusieurs personnalités interrogées lors de la commission d’enquête parlementaire à laquelle ce post fait référence avaient pointé la responsabilité de Dominique Voynet dans l’arrêt du réacteur Superphénix.

Prise dans le cadre de l’accord électoral liant les Verts et le PS, qui a permis à « la gauche plurielle » de Lionel Jospin d’arriver au pouvoir, cette décision aurait fait perdre l’importante avance dont disposait la filière nucléaire française sur le sujet stratégique des réacteurs nucléaires de 4e génération.

Par Laurent Moisson

Forces Françaises de l'Industrie
1 week, 2 days ago 164 37

C’est la passion des Français pour la morale et l’idéologie qui est responsable de notre désindustrialisation.

Il y a quelques jours, j’étais invité par Laïdi Ali sur le plateau de FRANCE 24. Il m’a demandé comment la spectaculaire décroissance industrielle de la France depuis 40 ans a pu se produire.

Parce que l’idéologie et la morale tiennent une place disproportionnée dans l’esprit des Français. On a tendance à repenser le réel avec des clés de lecture dogmatiques qui ne conviennent pas à l’univers pragmatique de l’#entreprise et de la production.

Ce mal a touché nos élites politiques, qui se sont mises à considérer que l’#industrie, c’était mal. Mais aussi nos élites économiques, qui ont imaginé le concept d’une entreprise industrielle sans #usine où la Chine serait un atelier aux ordres des bureaux d’études occidentaux.

Depuis cette époque où les uns n’avaient que la lutte des classes à la bouche et où les autres croyaient en la mondialisation heureuse, de l’eau a coulé sous les ponts. Mais avons-nous changé notre façon d’aborder la chose économique pour autant ?

Non. On continue à demander à l’entreprise de faire plus de morale et d’#éthique que de business. On la charge trop lourdement d’idéaux qui, s’ils sont nobles, entament ses performances et lui font abandonner des parts de marché face à des concurrents étrangers moins regardants.

Ce faisant, on affaiblit les causes qu’on espérait défendre. (Si on impose trop de contraintes écologiques à une entreprise française, elle va s’éteindre. Nous importerons alors les mêmes produits de l’étranger, fabriqués de façon moins respectueuse de l’#environnement et des droits humains.)

Nous sommes des individus moraux. Donc, on voudra toujours que nos produits portent des #valeurs. Il faut juste prendre garde à ne pas trop les idéaliser et à ne pas oublier que le but d’un produit n’est pas d’être raconté à des journalistes, mais vendu à des clients qui vont s’en servir.

Eux sont sensibles à l’éthique, bien sûr, mais ils attendent d’abord et avant tout un bon rapport qualité-prix.

Bonne écoute.

Par Laurent Moisson
Gilles ATTAF Emmanuel DELEAU Guillaume LEBEAU Béatrice Tetukau Kadia SYLLA MOISSON

Forces Françaises de l'Industrie
1 week, 3 days ago 96 10

Nouveau défi relevé par les FFI : écrire toute une infolettre sans parler de Trump ni de Musk.

La semaine dernière a été dense. Gilles ATTAF et moi avons eu le plaisir de nous rendre :

- Au salon GLOBAL INDUSTRIE, où nous avons rencontré Marc Ferracci, ministre de l’Industrie. L’enjeu était de le sensibiliser aux problèmes urgents dont nous parlent les #PME et #ETI membres de nos clubs... Et aussi de l’inviter à boire un coup lors d’une de nos prochaines soirées FFI.

- Au LE TOP AFEP, où nous avons rencontré quelques grands patrons. L’enjeu était de rallier à notre cause les entreprises du #CAC40 dont nos PME et ETI ont tant besoin pour se développer... Et aussi de les inviter à boire un coup lors d’une de nos prochaines soirées FFI.

GLOBAL INDUSTRIE est, depuis plusieurs années, l’un des plus grands salons consacrés à l’industrie en Europe. C’est donc un moment privilégié pour se rendre compte à quel point la France ne pèse plus grand chose dans la production manufacturière du monde.

Quand on en parcourait ses travées, lors des dernières éditions, on pouvait croiser des machines incroyables, des robots impressionnants, humanoïdes ou non... qui venaient à peu près tous d’Allemagne, de Chine, d’Italie... Mais pas beaucoup de chez nous.

Pour l’équipe d’organisation du salon, il était absolument hors de question de se satisfaire de cette situation. Être la foire d’exposition française de la machine-outil sino-germanique n’était certainement pas leur objectif. (Expression empruntée, contre son gré, à ...Carine Guillaud... Désolé, Carine).

Alors, cette année, GLOBAL INDUSTRIE a mis le paquet pour :

- Garnir les allées d’exposants français. Nos frangins d’Origine France Garantie avaient battu le rappel et trusté les stands les plus en vue avec leurs belles PME made in France. (Frangins parce qu’on a le même papa : Gilles ATTAF, président d’OFG et coprésident des FFI. Il promet qu’il n’a pas de chouchou, mais j’en doute).

- Faire venir le grand public afin de l’intéresser aux métiers industriels. De nombreux jeunes sont venus s’émerveiller devant les innovations spectaculaires présentées par le salon. Ils en ont aussi profité pour se rendre compte que l’industrie embauche, paie bien, opère notre transition écologique et donne des perspectives de carrière à ceux qui la choisissent.

- Faire intervenir des personnalités de premier plan et notamment nos gouvernants.

Gilles et moi avons donc pu nous la raconter assez largement en prenant plein de selfies avec le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci. Celui-ci a été charmant : Il nous a écoutés réciter, dans l’ordre, toutes les punchlines du livre d’Olivier Lluansi, le tout sans bailler ni s’énerver une seule fois.

La suite dans l'article (avec un vrai roman photo).

Par Laurent Moisson

Forces Françaises de l'Industrie
1 week, 4 days ago 92 17

Faillite de Northvolt : Le danger de traiter les entreprises industrielles comme des startups digitales.

Il est toujours frustrant de s’effondrer quand on est proche du but. C’est pourtant ce qui est arrivé au Suédois Northvolt, pionnier de la #batterie pour automobile en Europe.

Sa #gigafactory de Skelleftea était, d’après les Échos, à deux doigts d’atteindre la production de masse. Mais l’échec de ses deux dernières levées de fonds l’a obligé à fermer boutique.

Pour les employés, c’est l’abattement. Les uns pointent l’impatience d’actionnaires qui ont refusé de réinjecter des fonds. Les autres avouent des dysfonctionnements internes qui auraient nui à l’efficacité de l’#entreprise.

Sans doute y a-t-il eu un peu de ces deux causes pour produire une telle conséquence.

Côté actionnaires, Volkswagen a effectivement renoncé à injecter plusieurs centaines de millions d’euros. BMW Group a annulé, quant à lui, une commande de plus d’un milliard d’euros. Mais les deux constructeurs, en proie aux difficultés de leur secteur, avaient perdu confiance dans l’équipe et le projet. Ils ont préféré arrêter les frais.

Car malgré 10 milliards d’euros levés en capital et 8 milliards en dette, Northvolt n’a pas atteint les objectifs qu’elle avait annoncés.

Dès le début, l’entreprise a connu des difficultés techniques majeures.

Des spécifications trop floues, des documentations mal traduites (les machines utilisées étant chinoises) et un support technique inadapté auraient causé de nombreux problèmes aux équipes en charge du processus de production.

Mais Northvolt aurait également péché par excès d’ambition. Ses fondateurs, Peter Carlsson et Paolo Cerruti, auraient beaucoup promis aux investisseurs afin de lever rapidement des sommes considérables. Cela aurait entraîné une dispersion de ressources et aurait empêché une montée en puissance progressive et efficace.

Leur intention de contrôler l’ensemble de la chaîne de valeur, du #recyclage des cellules à la fabrication de groupes électrogènes électriques, était « déraisonnable ». Selon Les Échos qui citent un ingénieur Northvolt.

« Nous avons grandi à une vitesse qui n'était pas viable, dispersant nos talents sur nos différents projets. Nous aurions dû nous concentrer sur la fabrication de batteries et nous diversifier pas à pas. »

La France n’est pas la Suède. Mais dans son ouvrage "Réindustrialiser : Le Défi d’une génération", Olivier Lluansi regrette qu’on mette, chez nous, l’essentiel de nos #investissements sur des projets risqués (giga-projets et innovations de rupture). Cela oppose ces derniers à l’immense masse des #PME qui peinent, elles, à trouver des investisseurs. Alors même qu’elles sont rentables et que leurs produits ont fait leurs preuves.

Ne pourrait-on pas rééquilibrer cette situation ? #PMEnation

Aux FFI, on aime les startup. Mais on s’emploie aussi à présenter à notre communauté d’investisseurs les projets des #PME membres de nos clubs.

On vous attend.

Par Laurent Moisson

Forces Françaises de l'Industrie
1 week, 5 days ago 994 108

L’Europe, mère de tous nos maux ? L’Italie démontre que non.

Hier, j’ai lu un article du Figaro intitulé : « Excédents budgétaire et commercial, record d’exportations hors UE... pourquoi l’économie italienne se porte si bien ».

Il rappelle, via la description des succès économiques que connaît l’Italie :
- Que la France n’a jamais eu besoin de l’Europe pour se tirer des balles dans le pied.
- Qu’il est tout à fait possible de redresser un pays sans sortir de l’Europe.

Au passage, cela conforte notre position vis-à-vis de l'UE. Critique quand ses penchants technocratiques se mettent à tutoyer l’absurde... Sans jamais faire d’elle le bouc émissaire de tous nos problèmes. (Cette position médiane nous vaut quelques engueulades... Qui contribuent, merci aux commentateurs de nos posts, à faire de cette page le « café de l’industrie » que nous voulions qu'elle devienne. Vin rosé en moins.)

Les chiffres de l’économie italienne de 2024 surprennent encore. Elle poursuit son redressement rapide grâce à deux actions rondement menées :

1. Une gestion budgétaire rigoureuse. Elle lui a permis de devenir le seul pays du G7 à réaliser un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette). Son déficit public est passé de 7,2 % à 3,4 % du PIB, avec une prévision à 3 % en 2025. Le tout sans faire monter les #impôts. Comme quoi, c’est possible. Suivez mon regard. Bref, la sphère publique fait son job.

2. Côté sphère privée, la performance de ses #entreprises continue de briller. Notamment à l’export. Son tissu industriel d’#ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) montre son dynamisme. Leur transmission d’une génération à l’autre ne souffrant d’aucune fiscalité, elles ont pu rester familiales. Elles restent donc très enracinées dans les territoires transalpins. Pour rappel, beaucoup des nôtres (ETI) ont été vendues à de grands groupes et à des investisseurs étrangers... Parce qu’il fallait bien payer les droits de #succession et l’impôt sur la fortune. #JusticeSociale.

Alors que les marchés de leurs clients traditionnels stagnaient (Allemagne et France surtout), ces belles ETI ont su diversifier la nature et la destination de leurs #exportations.

Il en résulte un excédent commercial en hausse spectaculaire : 54,9 Mds d’euros en 2024 contre 34 milliards en 2023. Les Italiens ont exporté pour plus de 305 milliards d’euros hors UE : Turquie (+23,9 %), Serbie (+16 %), mais aussi ASEAN, OPEP, Royaume-Uni, Mercosur et Japon.

La croissance de secteurs comme la mode, l’agroalimentaire et l’industrie a compensé le ralentissement de l’automobile et des transports.

Parallèlement, l’Italie a réduit son déficit énergétique (65 Mds en 2023 vs 49,5 en 2024). Le gouvernement de Giorgia Meloni souhaite augmenter la part des #ENR à 65 %, introduire du #nucléaire de nouvelle génération dès 2027 et réduire de moitié les importations énergétiques d’ici 2030.

Bref, quand on prend les bonnes décisions, ça finit par marcher. Même en #Europe. Plus d'excuse !

Par Laurent Moisson